Boxe et Escrime

Le lundi 24 octobre 2016, sous l’égide du CD Handisport du Morbihan, le Boxing Club Lorientais en partenariat avec le Comité Régional de Bretagne de boxe et la société d’Escrime de Lorient ont participé à une initiation sportive.

Source Le Télégramme du 25 octobre 2016
Le comité départemental Handisport du Morbihan a proposé, hier après-midi, un Grand prix Duel de boxe et d’escrime, à la salle d’armes du Moustoir, à Lorient. Huit jeunes enfants en situation de handicap physique, du Service d’éducation spéciale et de soins à domicile (Sessad), ont ainsi pu s’initier, pendant deux heures, à ces deux pratiques. À la baguette : des spécialistes et une marraine de choix, la Vannetaise Patricia Picot, double médaillée paralympique à Barcelone (1992) et Sydney (2000). « Nous organisons ce type de journées découverte tout au long de l’année sportive. Les personnes en situation de handicap physique ou sensoriel peuvent ainsi découvrir tout un panel d’activités », explique Marie Cormier, chargée de mission au comité Handisport 56. Objectif : « Se tester et voir ce qu’ils peuvent faire ! ». L’occasion aussi de créer des échanges, favoriser des rencontres et, pourquoi pas, faire naître des vocations…

« Le casque est lourd ! »
L’initiative réjouit Yann Le Réguer, maître d’armes à la Société d’escrime de Lorient. « Il s’agit d’une séance d’apprentissage. L’objectif est de prendre du plaisir ! Aujourd’hui, ces jeunes sont dans le confort. Il y a du monde pour les encadrer ». Veste sur le dos, épée à la main et fauteuil bloqué, Julie, 6 ans, de Languidic, tire pour la première fois. « C’est chouette mais le casque est lourd ! », dit-elle, quittant immédiatement le fauteuil bleu pour le rouge, sa couleur préférée. Elle est déjà prête à repartir pour un assaut énergique ! Yann Le Réguer et son collègue Fabrice Patin, de Pontivy, sont aux petits soins de ces jeunes escrimeurs. Le premier a « envie d’ouvrir le club à tous, avec des cours adaptés. Il envisage d’ailleurs de « lancer une section dédiée pour jeunes et adultes ». À eux deux, ils ont même « à coeur de relancer le handisport dans le département. C’est un peu moribond actuellement… ».
« Je n’aime pas me bagarrer ! »
Côté ring, Bruno Rivier, du Boxing-club lorientais, propose une découverte de la boxe anglaise, « en apprenant à toucher sans être touché ! L’objectif est de connaître son corps et sa force. On peut pratiquer un sport de combat sans se faire mal et sans faire mal ! Exit le coup, on parle de touche. Exit le combat, on parle d’assaut ». Les combats sont réalisés en sécurité et les boxeurs d’un jour s’appliquent. Mais cela reste très physique ! Hogan, 11 ans, de Lanester, tombe les gants, après une demi-heure d’assaut. « Je déteste le sport », confie-t-il, lorgnant sur ses petits camarades escrimeurs. « Je crois que je vais préférer ce sport-là, parce que je n’aime pas  me bagarrer ! », conclut ce M. Loyal, fan de cirque.